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West Shore
2025-03-18 09:00 HAP
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Le 3 mars 2025 marque le 50e anniversaire de la promotion de la première troupe de policières formées à l’École de la GRC.
Pour célébrer les 50 ans de présence des femmes à la GRC, nous avons interviewé plusieurs femmes qui ont des liens étroits et de longue date avec les services policiers.
Merci à toutes les femmes qui ont servi dans le passé et qui servent actuellement au sein de la GRC.
[La vidéo commence par le texte suivant : Le 16 septembre 1974, 32 Canadiennes ont écrit une page d’histoire en devenant les premières femmes à être assermentées à la GRC. Elles formaient alors la troupe 17. Elles ont surmonté de nombreux obstacles, faisant leurs preuves dans un domaine dominé par les hommes. En mars 1975, une fois leur formation terminée, elles ont commencé à travailler dans des détachements un peu partout au pays.]
Caporale Karen Adams (retraitée) : Le plus difficile, c’était que nous n’étions pas vraiment les bienvenues. L’intégration des femmes à la GRC était avant tout une décision politique, et beaucoup de membres n’en voulaient pas. On nous avait d’ailleurs prévenues dès la Division Dépôt. Certains disaient que les femmes n’avaient pas leur place à la GRC. Le harcèlement était bien réel. Cela dit, j’ai aussi travaillé avec des hommes formidables. Mais au début, on nous faisait constamment sentir que nous n’étions pas à notre place.
[Vidéo d’une troupe entièrement féminine défilant à la Division Dépôt dans les années 1970.][Photo de groupe de la Troupe 17 en 1974.][Photo d’une cadette de la Troupe 17 en uniforme, à la Division Dépôt, en train de remplir des documents.][Photo de groupe de 3 membres de la Troupe 17 en uniforme, en train de regarder des documents.][Photo de groupe de la Troupe 17 défilant dans la Cour d’honneur de la Division Dépôt.][Membres de la Troupe 17 en cours d’inspection à la Division Dépôt.] [Une femme membre arrêtant un homme dans les années 1970.]
Eva Silden : Les femmes représentent la moitié de la population, alors il n’y a pas vraiment de raison qu’elles ne soient pas pleinement intégrées et qu’elles ne composent pas aussi la moitié des effectifs en sécurité publique, que ce soit dans les services de police ou encore les services correctionnels. Dans mes recherches, beaucoup de femmes m’ont confié qu’en intégrant les forces de l’ordre, elles étaient motivées par l’envie de faire carrière et d’avoir un réel impact dans leur communauté. Mais elles n’avaient pas forcément mesuré à quel point le genre et les inégalités entre les hommes et les femmes allaient influencer leur parcours et leur expérience sur le terrain.
[Vidéo d’une femme membre de la GRC s’adressant à des hommes membres.][Vidéo d’une femme membre de la GRC s’adressant à un client.][Photo de la sergente Alexandra Mulivhill de la Division E aux côtés de sa fille, la gendarme Ryleigh Mulivhill de la Division K, toutes deux vêtues de la tunique rouge.][Deux photos de la caporale Sarbjit Sangha de la Division E, l’une en tunique rouge et l’autre en tunique bleue.][Montage photo des sœurs, la caporale Karen Adams (retraitée) et la gendarme Shelly Marsh (retraitée), retraçant leur parcours tout au long de leur carrière. On peut lire : Les premières sœurs au service de la GRC.][Cadettes marchant dans la Cour d’honneur dans les années 1970.]
Caporale Adams (retraitée) : Aucune d’entre nous n’avait l’intention de transformer l’organisation ou de prendre une position politique. Nous voulions simplement aider les gens, comme la plupart des membres de la GRC. Je voulais faire ce métier, et tout ce que je demandais, c’était d’en avoir la chance.
[Membres d’une troupe féminine en cours d’inspection à la Division Dépôt dans les années 1970.][Photo de groupe de la Troupe 20 (entièrement féminine) en 1977.][Photo de Karen Adams recevant son insigne à la Division Dépôt en 1975.][Vidéo d’une femme membre au volant d’une voiture des Services généraux de la GRC dans les années 1970.]
[Vidéo de la caporale Nancy Saggar au volant d’une voiture des Services généraux de la GRC.]Caporale Nancy Saggar : Ce qui m’a le plus attirée dans le métier de policière, c’est la chance d’aider les gens en détresse, surtout en temps de crise. Lorsqu’ils vivent une journée difficile et qu’ils composent le 9-1-1, c’est vous qui répondez à l’appel. Vous arrivez sur place et vous devez décider comment les aider, comment faire ce qui est juste. C’est ça qui m’a donné envie de faire ce métier. [Photo de la gendarme Brooke Cheney de la Division E, en tunique rouge.]
[Photo de la caporale Tammy Jones de la Division E, en uniforme aux côtés d’Eda, chienne policière.][Montage photo de la gendarme Imane Gourramen de la Division nationale. On la voit en uniforme des Services généraux, en tunique rouge devant plusieurs gâteaux aux couleurs du drapeau canadien, ainsi qu’en uniforme des Services généraux s’adressant à un groupe depuis une tribune.]Eva Silden : Aujourd’hui, il y a encore de jeunes femmes qui rêvent de devenir policières, mais qui ont l’impression que c’est encore un métier d’homme. Cela en dit long sur la culture policière. C’est un milieu très masculin, très axé sur la masculinité. Pour se faire entendre, que ce soit en réunion ou ailleurs, quand elles sont peut-être les seules femmes présentes, elles doivent donc vraiment réfléchir à la façon dont elles s’expriment. Souvent, elles finissent par adopter les codes des hommes.
[Deux photos de femmes membres de la GRC dans les années 1970 ou 1980.][Photo d’une femme membre de la GRC en tunique et jupe debout avec un homme membre de la GRC en tunique et pantalon dans les années 1970.][Photo d’une agente de la GRC en tunique et jupe rouges debout devant une voiture de police des Services généraux de la GRC.][Photo en noir et blanc de deux agentes de la GRC qui se sourient.][Photo d’une agente de la GRC avec trois agents de la GRC en uniforme des Services généraux.]
Surintendante principale Wendy Mehat, du Groupe provincial du soutien des opérations de Surrey au sein de la GRC et présidente de l’Association des chefs de police de la Colombie-Britannique : Quand j’ai commencé à occuper des postes de direction comme caporale et sergente, chaque fois que j’entrais dans une salle de réunion ou que je participais à des discussions, que ce soit dans mon organisation ou ailleurs, on supposait d’emblée que je n’étais pas une dirigeante. Parfois, d’ailleurs, rien qu’à mon apparence. Si j’étais avec des hommes, on partait du principe que c’étaient eux les superviseurs. Avec le recul, je pense que c’était en partie parce que je n’avais pas encore adopté un état d’esprit de croissance; je n’avais pas encore ce réflexe de penser qu’un patron n’a pas besoin d’avoir une apparence particulière. Il n’a pas besoin de mesurer 1,80 m, d’être un homme, d’avoir une coupe de cheveux spécifique ou un certain style de communication. N’importe qui peut être dirigeant.
[Photo de groupe de la surintendante principale Mehat avec d’autres agents devant une voiture de police des Services généraux.][Photo de groupe de la surintendante principale Mehat en tunique rouge avec d’autres membres.][Photo de l’entretien avec la surintendante principale Mehat.][Montage photo de la commissaire Bev Busson, première femme commissaire de la GRC et membre de la Troupe 17. On la voit en tunique rouge en tant que commissaire, et en 1975 à la Division Dépôt.][Montage photo de l’inspectrice Nina Miller de la Division E, en uniforme.]Gendarme Shelley Marsh (retraitée, Troupe 20, 1977-1978) : Rencontrer autant de membres, de femmes, occuper des postes auxquels nous n’avions même jamais eu accès auparavant. [Photo en noir et blanc d’une troupe féminine qui défile à la Division Dépôt.] [Agentes défilant dans la Cour d’honneur à la Division Dépôt.]
Surintendante principale Mehat : Les femmes qui occupent des postes de direction possèdent une grande intelligence émotionnelle. Elles savent souvent détecter quand quelqu’un a du mal à exprimer ses pensées et vont chercher à comprendre ce qui se passe réellement. Elles ont cette capacité à voir les choses sous un autre angle, que ce soit pour un employé ou même pour l’ensemble d’une organisation, et à explorer différentes façons de résoudre les problèmes.
[Une agente de la GRC et une infirmière frappent à la porte d’une maison.][Une agente de la GRC et une infirmière parlent avec un client à l’intérieur de sa maison.][Montage photo de la sergente Leanne Krauss (retraitée) en tunique rouge et en uniforme des Services généraux.] [Photo de la caporale Catherine Hawkesbury, de la Division H, en uniforme avec un appareil photo à la main.] [La caporale Corinne MacPherson s’entretient avec une élève du secondaire à l’occasion d’une activité éducative.]
Caporale Saggar : Parce que nos expériences de vie sont différentes de celles de nos homologues masculins, nous devenons des leaders différentes. Cela ne signifie pas que les hommes ne sont pas de bons dirigeants — j’ai plusieurs patrons masculins, tous d’excellents dirigeants. Mais il faut adopter une approche juste et équilibrée. Pour être franche, si vous n’avez jamais vu de femme occuper un poste de pouvoir et que vous êtes une policière à un grade inférieur, qu’est-ce qui vous ferait croire que vous pouvez, vous aussi, occuper ces fonctions?
[Deux agentes de la GRC regardent une partie de basket-ball féminin dans une école secondaire.][Photo de la gendarme Darby Klekta de la Division E, marchant avec un cheval.][Photos des gendarmes Holly Weatherby et Pamela Thiffeault, de la Division E.][Montage photo de la gendarme Lavanneya Pancharatnarajah de la Division E, en tunique rouge et en uniforme des Services généraux.][Photo de l’inspectrice Trudy Murray (retraitée) de la Division B.][Montage photo de la sergente d’état-major Brandy Boychuk de la Division K en tunique rouge et différents uniformes.]
Surintendante principale Mehat : Quand les gens voient des femmes occuper des postes de direction, ça devient une possibilité concrète pour tout le monde. Je sais que c’est exactement ce que j’ai ressenti en voyant des femmes accéder à des postes de leadership à la GRC. Je les regardais et je me disais « Moi aussi, je peux y arriver. Je peux être comme elles. »
[Photos de la sergente Stephanie Ashton (retraitée) de la Division E, en uniforme.][Photos de la surintendante principale Mehat, en uniforme.]
Caporale Adams (retraitée) : Voir des femmes à tous les niveaux, y compris parmi les officières brevetées, c’était impensable à mon époque dans les forces de l’ordre. Aujourd’hui, peu importe où l’on regarde, il y a des femmes à tous les échelons. La sergente-major de la Colombie-Britannique, par exemple, est une femme tellement gentille — à l’époque, c’était inimaginable qu’une femme puisse occuper ce poste ou même celui de sergente-major du corps. Et maintenant, nous avons une sergente-major du corps à Ottawa, une femme charmante que j’ai eu la chance de rencontrer lors d’un passage là-bas. Pour moi, c’est tout simplement incroyable. Mais les femmes ne devraient pas oublier qu’il a fallu se battre depuis le début pour qu’elles puissent être là où elles sont aujourd’hui.
[Photo des membres de la Troupe 17 — Karen Adams, Donna Morris et Bev Busson au bal régimentaire de 2024.][Photo de Bev Busson et Shelly Marsh s’adressant aux invités du bal régimentaire de 2024.][Montage photo de la commissaire Brenda Lucki (retraitée), en uniforme. Le texte sous les photos est le suivant : La première femme à occuper de façon permanente le poste de commissaire de la GRC.][Photo de la sergente-major du corps Elaine Maisonneuve, de la Division nationale.][Vidéo en noir et blanc d’une femme membre de la GRC sortant d’une voiture et entrant dans le bâtiment d’un détachement de la GRC.][Vidéo en noir et blanc d’une femme membre de la GRC cherchant des preuves près d’une maison.]
Surintendante principale Mehat : Si je me retrouve dans une situation où le ton d’une réunion ou d’un courriel est très acerbe, ou si j’ai affaire à quelqu’un qui manque d’ouverture, j’ai tendance à réagir rapidement et à vouloir en discuter. Parce que si l’on ne règle pas ces situations, on laisse aux autres la possibilité de nous traiter d’une certaine manière. Je crois qu’on peut aborder ces enjeux avec respect. J’ai beaucoup appris à ce sujet au fil des ans, car peu importe votre genre, les gens ont parfois des préjugés et une idée préconçue de la façon dont ils veulent vous traiter. C’est pourquoi il est essentiel d’être attentif à la manière dont on souhaite être perçu et de poser des limites claires.
[Photo de la sous-commissaire Jodie Boudreau, de la Division nationale.] [Photo de la sous-commissaire Marie-Claude Dandenault, de la Division nationale.] [Photo de la gendarme Kelsi Yoxall, de la Division E, en uniforme.][Photo de la gendarme Amy Rawlins, de la Division K, en tunique rouge.][Photo de Kim Tent, de la Division E, en tunique rouge.][Photo de Krista Reid, de la Division H, en tunique rouge.][Montage photo de la gendarme Justina Webb, de la Division E. On la voit poser avec une jeune fille déguisée en policière pour l’Halloween, distribuer des roses à des personnes âgées en tunique rouge et parler avec des jeunes.]
Gendarme Marsh (retraitée) : Votre opinion compte. Vous êtes responsable de votre carrière, de votre parcours et de l’endroit où vous souhaitez aller au sein des services policiers.
[Photo de la gendarme Parveen Moore, de la Division E, en uniforme.]
Caporale Saggar : Je remarque que beaucoup de femmes doutent de leurs capacités. Elles manquent peut-être de confiance en elles, mais la confiance ne vient qu’en osant affronter ce qui nous fait peur. Il faut sortir un peu de sa zone de confort, se lancer des défis. Et une fois qu’on l’a fait, on en ressort avec plus de confiance en soi. N’ayez pas peur de l’inconnu. Ne laissez pas la peur dicter vos décisions. Si vous voulez un poste ou un emploi, battez-vous pour l’obtenir. Ayez le courage d’essayer, car c’est cette audace qui vous mènera au succès.
[Photo de la caporale Saggar avec un bénévole et la gendarme Moore, lors d’un événement.][Photo de la caporale Saggar, en uniforme, avec une jeune fille.][Vidéo de la sergente Ferguson s’entretenant avec un homme membre de la GRC lors d’une formation.][Photos de la surintendante Nav Hothi, de la Division E.][Photo de la gendarme Chantal Mitchell, de la Division E.] [Photo de la caporale Jana Rose (retraitée) en tunique rouge, aux côtés de son mari l’inspecteur Stephan Rose.][Vidéo en noir et blanc d’une femme membre de la GRC montant dans une voiture de police des services généraux de la GRC.][Vidéo de la gendarme Weatherby dans une voiture de police des Services généraux de la GRC.]
Caporale Adams (retraitée) : Ne laissez personne éteindre votre flamme. Ne laissez personne vous dire que vous n’êtes pas capable. On m’a dit à plusieurs reprises que je ne pouvais pas, que ça n’arriverait jamais. Mais il suffit de persévérer, de croire en soi et de savoir qu’on a sa place. Votre place est ici, et il y a toute la place qu’il faut pour les femmes dans la police.
[Photo d’une femme membre de la GRC en tunique rouge agitant le drapeau canadien. On peut lire : Bienvenue dans nos rangs! Les femmes ont une place à part entière dans le domaine policier.
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